En moins de vingt-quatre heures ils sont deux à mentionner ces dieux à deux visages, honorés par les esclaves africains en Amérique, donnant à leurs dieux du Dahomey des noms de Saints chrétiens. Les premiers sont les musiciens du collectif AGO, de Tours, qui jouent de leurs tambours parleurs à deux faces (bien sûr) revenus de Cuba - retour en Europe de l'exportation esclavagiste -, à l'excellente expo accompagnant le festival de percussion de Ligueil (voir une autre livraison de ce blog, à venir).
http://www.africultures.com/services/bonsplans/danse/cours.asp?zgeof=58
L'autre est William Gibson dans son dernier "Spook Country", roman de science-fiction qui se passe, comme il se doit, dans le temps présent. La fiction réellement passionnante, addictive, se déroule maintenant dans les instants qui précèdent le présent et qui se sont révélés impossible à maîtriser. Gibson a l'art de charger chaque phrase d'allusions qui portent notre angoisse actuelle devant l'immaîtrisable. Impossible à lire rapidement. Pour moi : quelques pages par jour. J'en reparlerai plus tard.
Réflexions hétéroclites sur notre société, bienheureusement désorganisée (mais pas trop) pour notre plus grande joie et notre plus grande liberté.
09 septembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire