Puisqu'on reparle de Bill Gates, rappelons qu'il n'a commis qu'un crime, mais de taille : appeler Windows ce qui n'est pas des fenêtres. Il contribue à institutionaliser le spectacle et nous renvoie à l'ancien régime où les cadavres de comédiens étaient chassés des cimetières, sans doute pour ne pas sanctifier l'existence ambigüe des humains qui jouent à l'être et mettent en scène une réalité travestie. Aujourd'hui les filtres des réseaux et de l'informatique qui s'interposent dans notre vision font bien pire - pour l'instant impunément.
Réflexions hétéroclites sur notre société, bienheureusement désorganisée (mais pas trop) pour notre plus grande joie et notre plus grande liberté.
04 juin 2020
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