Réflexions hétéroclites sur notre société, bienheureusement désorganisée (mais pas trop) pour notre plus grande joie et notre plus grande liberté.

25 novembre 2007

Faisons le bilan

Non sans un rapport ironique avec le sujet de mon blog précédent, Monsieur Xavier Garambois, responsable d'Amazon.fr, informe ses clients des poursuites dont il est l'objet, contre sa livraison gratuite des livres par la poste et sollicite leur avis. J'achète effectivement, indifféremment mes livres en librairie et sur le net.

Si un problème technique
(technical details of permanent failure: PERM_FAILURE: SMTP Error (state 13): 550 #5.1.0 Address rejected pour-la-livraison-gratuite@amazon.fr)
ne l'en avait pas privé - autre ironie ? -, Monsieur Garambois aurait pu lire ma réponse :

"Pour ma part, je ne vois pas de différence et accepte aussi bien les frais engagés pour livrer des livres par la poste que ceux engagés pour maintenir des librairies vendant des livres au public. Le vrai débat serait de comparer les deux coûts. L'ont-ils été ?

Mais pour être complets, incluons dans le débat les auteurs d'ouvrages, avec la Société des Gens de Lettres et la Société Civile des Auteurs Multimédias."

Ma position est claire : j'achète les livres en boutique quand je peux, sinon, dans mon village sans fnac, sur Internet. Je suis dont tout à fait d'accord pour que Monsieur Garambois dépense en envoi postal la somme que la FNAC consacre à gérer ses magasins publics. Et j'aimerais bien que les livres ne deviennent pas des machins virtuels mais restent des objets présents dans les vitrines des rues commerçantes.

Par contre, je suis très ennuyé de voir offrir, à côté de mes titres neufs, les mêmes d'occasion, à des prix défiant toute concurrence.

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