Réflexions hétéroclites sur notre société, bienheureusement désorganisée (mais pas trop) pour notre plus grande joie et notre plus grande liberté.

07 novembre 2008

Je meurs de seuf auprès de la fontaine

Les habitants d'un village meurent de soif, le gobelet à la main, autour de leur réservoir électronique solaire, en panne, installé par une ong à la place du tonneau traditionnel, et qui pour des raisons mystérieuses déverse automatiquement son contenu dans les égouts.
Arrive le gigantesque camion citerne du gouvernement. Le chauffeur, pas plus que les habitants, ne sait réparer le réservoir électronique. La buse du camion n'est pas équipée pour remplir des gobelets. Le chauffeur verse dans le réservoir une quantité d'eau correspondant à son volume et s'en va. De rage, les habitants lancent sur le camion leurs gobelets qui se brisent.

Dans l'égout, les rats se portent bien. Ca va, merci.

(Si François Villon ne vous vient pas à l'esprit en lisant le titre de cet article, cliquez ici pour lire un magnifique poème, fort d'actualité malgré ses six siècles - eh oui, déjà !)

06 novembre 2008

Epargnez, nous ferons le reste ou : l'épargnant peu épargné


Quels commentaires ajouter à ces extraordinaires documents ? Ils démontrent le mépris cynique de la caisse d'Epargne "et de Prévoyance" - donc du pouvoir - pour les avoirs des citoyens ? Publicité ouvertement mensongère en "assurant un revenu" quand les intérêts sont carrément sous le taux d'inflation. N'empêche que le mot "intérêts" est laborieusement mis en valeur ...

Chaque phrase, chaque mot provoque l'indignation.

Quand l'épargnant en question s'est adressé à sa caisse ces années-ci pour récupérer ses fonds, on lui a pratiquement rit au nez.

Consternant.